L'OUBLI LIÉ AUX ADDICTIONS
Le syndrome de Korsakoff
Ses causes
Le syndrome de Korsakoff est une des complications de l'encéphalopathie de Wernicke. Elle peut être causée par une carence en vitamines B1 (thiamine) , provoquée par l'alcoolisme chronique. La forte carence en vitamines va provoquer d'importantes lésions au niveau des corps mamillaires. Une enquête a montré que 84% des malades atteints par l'encéphalopathie de Wernicke et alcooliques chroniques sont ensuite touchés par le syndrome de Korsakoff, ce qui fait de l'alcool la cause majeure de ce syndrome. De plus, la toxicité directe de l'alcool sur le cerveau peut aussi expliquer le développement facilité du syndrome chez les personnes atteintes d'alcoolisme chronique.
Ses causes
Le syndrome de Korsakoff est une des complications de l'encéphalopathie de Wernicke. Elle peut être causée par une carence en vitamines B1 (thiamine) , provoquée par l'alcoolisme chronique. La forte carence en vitamines va provoquer d'importantes lésions au niveau des corps mamillaires. Une enquête a montré que 84% des malades atteints par l'encéphalopathie de Wernicke et alcooliques chroniques sont ensuite touchés par le syndrome de Korsakoff, ce qui fait de l'alcool la cause majeure de ce syndrome. De plus, la toxicité directe de l'alcool sur le cerveau peut aussi expliquer le développement facilité du syndrome chez les personnes atteintes d'alcoolisme chronique.
Les symptômes présentés par les
malades
Les patients touchés par le syndrome de Korsakoff présentent plusieurs symptômes, dont certains sont liés à la mémoire :
- Une amnésie antérograde sévère, le patient voit ses capacités d'apprentissage devenir quasiment nulles.
- Une amnésie rétrograde, le patient ne garde quasiment aucun souvenir de ce qui s'est passé pendant les trois années précédant le début de la maladie.
- Une désorientation temporo-spatiale : le sujet a du mal à se repérer dans l'espace et dans le temps.
- Un déni de la pathologie, le sujet refuse d'admettre qu'il est atteint par le syndrome.
- La mort peut parfois être causée par l'encéphalopathie de Wernicke.
On remarque aussi que dans certains cas, la mémoire de travail est durement touchée, ce qui signifie que le sujet aura du mal à effectuer des actions comme se souvenir d'un numéro de téléphone pendant une minute.
Les patients touchés par le syndrome de Korsakoff présentent plusieurs symptômes, dont certains sont liés à la mémoire :
- Une amnésie antérograde sévère, le patient voit ses capacités d'apprentissage devenir quasiment nulles.
- Une amnésie rétrograde, le patient ne garde quasiment aucun souvenir de ce qui s'est passé pendant les trois années précédant le début de la maladie.
- Une désorientation temporo-spatiale : le sujet a du mal à se repérer dans l'espace et dans le temps.
- Un déni de la pathologie, le sujet refuse d'admettre qu'il est atteint par le syndrome.
- La mort peut parfois être causée par l'encéphalopathie de Wernicke.
On remarque aussi que dans certains cas, la mémoire de travail est durement touchée, ce qui signifie que le sujet aura du mal à effectuer des actions comme se souvenir d'un numéro de téléphone pendant une minute.
Les traitements proposés aux
patients
Un des seuls traitements disponibles pour le syndrome de Korsakoff est l'injection régulière de thiamine (vitamine B1) dans le sang. On remarque malheureusement que seuls 20% des cas environ sont réversibles, et que le traitement, chez les patients atteint définitivement, ne fera que ralentir ou stopper l'avancée de la maladie. Chez les sujets étant atteints par la pathologie réversible, les capacités de cognition devraient s'améliorer -bien que la récupération soit souvent incomplète- dans les deux ans suivant le début du traitement.
Un des seuls traitements disponibles pour le syndrome de Korsakoff est l'injection régulière de thiamine (vitamine B1) dans le sang. On remarque malheureusement que seuls 20% des cas environ sont réversibles, et que le traitement, chez les patients atteint définitivement, ne fera que ralentir ou stopper l'avancée de la maladie. Chez les sujets étant atteints par la pathologie réversible, les capacités de cognition devraient s'améliorer -bien que la récupération soit souvent incomplète- dans les deux ans suivant le début du traitement.
Le cannabis réduit nos capacités cognitives
Sous l’effet du cannabis, il peut parfois arriver à un consommateur d’oublier par exemple les détails, l’heure ou la date d’un rendez-vous. Pour mémoriser ces informations, nous faisons appel à notre mémoire de travail, qui a une capacité limitée. Dès la fin des années 1970, plusieurs études montrent que le principal composé actif du cannabis, le THC, contribue à perturber la mémoire de travail chez l’homme. Pour montrer les effets du THC sur l’homme, les scientifiques ont décidé de recourir à des rongeurs. Le but de leur expérience est de montrer que le THC a bien un effet perturbateur sur le cerveau animal et humain. Leur test simple est basé sur l’aversion des souris à l’immersion dans l’eau. Celles-ci sont placées dans un bassin, et doivent retrouver une plateforme invisible immergée pour sortir hors de l’eau. Lors des premiers essais, les rongeurs errent autour de leur point de départ, jusqu’à trouver par hasard la plateforme. Après plusieurs essais, le temps mis par les souris pour sortir de l’eau est de plus en plus court, grâce aux repères spatiaux acquis lors des précédents essais. La deuxième phase du test consiste à injecter du THC à certaines souris. On remarque ensuite que ces dernières mettent plus de temps à rejoindre la plateforme que les souris auxquelles on n’a rien injecté, ce qui prouve qu’elles ont oublié tous les repères spatiaux qu’elles avaient assimilés. Leur mémoire de travail est donc affecté et inhibée par le THC, et donc par le cannabis.
"Une expérience menée sur des souris a montré que le cannabis [...] avait un effet direct sur la mémoire de travail"
Il faut savoir que le cannabis contient plus de 60 molécules appelées cannabinoïdes. Parmi elles, le THC est le principal composé actif. Dans le cerveau, un grand nombre de récepteurs CB1 sont sensibles aux cannabinoïdes. Il s’avère que l’activation des récepteurs empêche la libération de certains neurotransmetteurs tels que le glutamate. Cela montre que le THC a pour effet de couper une partie des communications du cerveau, en influençant les communications entre les neurones. Les scientifiques ont donc pu prouver que le cannabis et son principal composant, le THC, ont un effet néfaste sur les communications entre les neurones, et donc sur la mémoire de travail et la mémorisation.
Sous l’effet du cannabis, il peut parfois arriver à un consommateur d’oublier par exemple les détails, l’heure ou la date d’un rendez-vous. Pour mémoriser ces informations, nous faisons appel à notre mémoire de travail, qui a une capacité limitée. Dès la fin des années 1970, plusieurs études montrent que le principal composé actif du cannabis, le THC, contribue à perturber la mémoire de travail chez l’homme. Pour montrer les effets du THC sur l’homme, les scientifiques ont décidé de recourir à des rongeurs. Le but de leur expérience est de montrer que le THC a bien un effet perturbateur sur le cerveau animal et humain. Leur test simple est basé sur l’aversion des souris à l’immersion dans l’eau. Celles-ci sont placées dans un bassin, et doivent retrouver une plateforme invisible immergée pour sortir hors de l’eau. Lors des premiers essais, les rongeurs errent autour de leur point de départ, jusqu’à trouver par hasard la plateforme. Après plusieurs essais, le temps mis par les souris pour sortir de l’eau est de plus en plus court, grâce aux repères spatiaux acquis lors des précédents essais. La deuxième phase du test consiste à injecter du THC à certaines souris. On remarque ensuite que ces dernières mettent plus de temps à rejoindre la plateforme que les souris auxquelles on n’a rien injecté, ce qui prouve qu’elles ont oublié tous les repères spatiaux qu’elles avaient assimilés. Leur mémoire de travail est donc affecté et inhibée par le THC, et donc par le cannabis.
"Une expérience menée sur des souris a montré que le cannabis [...] avait un effet direct sur la mémoire de travail"
Il faut savoir que le cannabis contient plus de 60 molécules appelées cannabinoïdes. Parmi elles, le THC est le principal composé actif. Dans le cerveau, un grand nombre de récepteurs CB1 sont sensibles aux cannabinoïdes. Il s’avère que l’activation des récepteurs empêche la libération de certains neurotransmetteurs tels que le glutamate. Cela montre que le THC a pour effet de couper une partie des communications du cerveau, en influençant les communications entre les neurones. Les scientifiques ont donc pu prouver que le cannabis et son principal composant, le THC, ont un effet néfaste sur les communications entre les neurones, et donc sur la mémoire de travail et la mémorisation.